Piroplasmose chez le chien : causes, symptômes et traitement
Quand les beaux jours reviennent, les balades aussi. Et avec elles, un petit parasite sournois : la tique. Parmi les maladies qu’elle peut transmettre, la piroplasmose est sans doute l’une des plus redoutées. Heureusement, bien repérée et bien traitée, elle se soigne efficacement.

Qu’est-ce que la piroplasmose chez le chien ?
La piroplasmose, aussi appelée babésiose, est une maladie parasitaire transmise par la morsure de certaines tiques. Celles-ci injectent dans le sang du chien un parasite appelé Babesia canis. Une fois dans l'organisme, ce parasite s'attaque aux globules rouges, provoquant leur destruction. C'est cette atteinte sanguine qui est à l'origine des symptômes observés.
La piroplasmose peut toucher tous les chiens. Si les chiens vivant ou se promenant en zones boisées, humides, ou dans les herbes hautes sont particulièrement exposés, la maladie peut également être contractée par un chien se prélassant dans son jardin. Les risques sont plus élevés au printemps et à l'automne, périodes où les tiques sont les plus actives.
Piroplasmose chez le chien : les symptômes
Les signes de piroplasmose peuvent apparaître très rapidement, parfois en moins de 48h après la morsure.
Voici les symptômes les plus fréquents :
Fatigue inhabituelle, abattement ;
Fièvre parfois très élevée ;
Perte d'appétit ;
Urines foncées, parfois rougeâtres ;
Vomissements ou diarrhées.
Dans les formes plus sévères, on peut observer une jaunisse (coloration jaune des muqueuses), des troubles rénaux hépatiques ou neurologiques. Une prise en charge rapide est donc essentielle.
Et si vous assuriez votre chien avec nous ?
Les causes et facteurs de développement
La cause principale est la morsure d’une tique porteuse du parasite. La transmission est rapide : quelques heures suffisent pour qu’un chien soit infecté.
Certains facteurs augmentent le risque :
Balades en forêt, campagne ou zones à hautes herbes ;
Absence de traitement antiparasitaire ;
Saisons douces et humides (printemps, automne) ;
Régions à forte densité de tiques.
Piroplasmose : les races de chien prédisposées
Tous les chiens peuvent contracter la piroplasmose. Toutefois, les jeunes chiens, les chiens âgés ou ceux ayant un système immunitaire fragilisé peuvent développer des formes plus graves.
Aucune race n’est particulièrement à l’abri, mais les chiens de chasse ou de travail sont souvent plus exposés en raison de leurs activités en extérieur.
La patte Figo
Une tique peut être toute petite, mais ses conséquences, elles, peuvent être grandes. En surveillant votre compagnon après chaque balade et en le protégeant régulièrement, vous mettez toutes les chances de son côté. En cas de doute, n’attendez pas : consultez sans tarder.
Le diagnostic
Le diagnostic repose sur un examen clinique associé à une prise de sang. Le vétérinaire observe les symptômes, puis recherche la présence du parasite dans les globules rouges au microscope.
Le traitement de la piroplasmose chez le chien
Un traitement médical par injection, afin d’éliminer le parasite de l’organisme de votre chien, et un soutien hépatique sont prescrits dès que le diagnostic est posé.
Selon la gravité des symptômes, un soutien peut être nécessaire : hospitalisation du chien, transfusion sanguine…
La majorité des chiens répond bien au traitement, surtout si la maladie est prise en charge rapidement.
Les gestes préventifs
La prévention de la piroplasmose repose sur plusieurs gestes simples mais essentiels :
Administrer régulièrement un antiparasitaire adapté, prescrit par votre vétérinaire ;
Inspecter soigneusement le pelage après chaque balade ;
Enlever rapidement toute tique détectée avec un crochet spécial ;
Vacciner votre chien si le mode de vie l’expose régulièrement (le vaccin n’empêche pas la maladie, mais en limite les effets graves).
Mon animal est malade, dois-je m'inquiéter ?
Voici quelques questions simples pour vous aider à identifier les signes à surveiller :
Votre chien a-t-il perdu l'appétit depuis plus de 24 heures ?
Semble-t-il plus fatigué que d'habitude, sans raison apparente, sur une période prolongée ?
Ses urines ont-elles une couleur anormalement foncée ?
Avez-vous remarqué une fièvre ou une chaleur inhabituelle au toucher ?
Si vous avez répondu "oui" à l'une de ces questions, une consultation vétérinaire s'impose. Seul un professionnel pourra confirmer ou écarter un diagnostic de piroplasmose et proposer le traitement adapté.
