La thromboembolie pulmonaire chez le chien : causes, symptômes et traitement
La thromboembolie pulmonaire (TEP) chez le chien est une affection grave qui survient lorsque des caillots sanguins, appelés embolies, obstruent un vaisseau sanguin. Cette obstruction peut se produire dans différents endroits du corps, mais elle est souvent observée dans les poumons, causant ce que l'on appelle une embolie pulmonaire. Lorsque l'embolie bloque la circulation sanguine dans les poumons, cela peut entraîner des difficultés respiratoires et d'autres symptômes graves. Cette pathologie peut toucher n'importe quel chien, mais elle est plus fréquente chez les animaux souffrant de maladies cardiaques ou d'autres affections sous-jacentes.
La thromboembolie pulmonaire chez le chien : les symptômes
Les symptômes de la thromboembolie pulmonaire chez le chien peuvent varier en fonction de la gravité de l'obstruction et de la localisation du caillot. Parmi les signes les plus fréquents, on trouve :
Des difficultés respiratoires (dyspnée) : le chien peut avoir du mal à respirer, souvent accompagné d’une respiration rapide ;
Une toux persistante : une toux sèche et fréquente peut être un indicateur de l’embolie pulmonaire ;
Une fatigue excessive : le chien semble plus fatigué que d'habitude, refuse de jouer ou de se déplacer ;
Une douleur thoracique : le chien peut être sensible à la palpation de la poitrine, et il peut éviter certains mouvements qui aggravent la douleur ;
Une perte de conscience : dans les cas graves, une perte de conscience soudaine peut survenir, bien que cela soit moins fréquent.
Les causes et facteurs de développement
La thromboembolie pulmonaire se produit généralement lorsqu'un caillot sanguin, ou thrombus, se forme dans un vaisseau sanguin et migre ensuite vers d'autres parties du corps. Les causes et facteurs de développement les plus courants incluent :
Les maladies cardiaques : les chiens souffrant de maladies cardiaques, en particulier les maladies valvulaires et l’insuffisance cardiaque, sont plus susceptibles de développer des caillots sanguins qui peuvent provoquer une embolie.
L’hypertension : une pression artérielle élevée peut endommager les vaisseaux sanguins et favoriser la formation de caillots.
La septicémie ou les infections généralisées : certaines infections peuvent altérer la coagulation du sang, rendant un chien plus vulnérable à l'embolie.
L'immobilisation prolongée : les chiens qui sont alités ou immobiles pendant de longues périodes (par exemple, après une chirurgie) courent un risque accru de formation de caillots.
Des facteurs héréditaires : certaines races peuvent être plus susceptibles de souffrir d’embolie en raison de leur prédisposition génétique ;
L’hypercorticisme (syndrome de Cushing) : cette maladie hormonale provoque une production excessive de cortisol, ce qui perturbe l’équilibre normal de la coagulation et favorise la formation de caillots. ;.
La dirosfilariose (ver du cœur) : cette parasitose transmise par les moustiques entraîne la présence de vers dans les artères pulmonaires et le cœur, créant des lésions et des obstructions propices à l’embolie.
Les néoplasies : certaines tumeurs, en particulier cancéreuses, peuvent libérer des substances qui modifient la coagulation sanguine et augmentent le risque de thromboembolie.
La pancréatite sévère : cette inflammation aiguë du pancréas libère des enzymes et médiateurs qui perturbent la circulation sanguine et activent la coagulation, rendant le chien vulnérable à la formation de caillots.
Les troubles de la coagulation (déficit en antithrombine III, DIC) : ces désordres favorisent un déséquilibre du système sanguin pouvant aboutir à des embolies pulmonaires.
La thromboembolie pulmonaire chez le chien : les races de chien prédisposées
Bien que la thromboembolie pulmonaire (TEP) puisse affecter n’importe quel chien, certaines races présentent un risque accru en raison de prédispositions héréditaires ou de conditions sous-jacentes comme les maladies cardiaques. Parmi les chiens les plus susceptibles, on trouve :
Les chiens âgés : les chiens plus âgés, surtout ceux souffrant de maladies cardiaques, sont souvent plus à risque.
Les chiens ayant des antécédents de maladies cardiaques : les chiens de races comme le Cavalier King Charles Spaniel, le Dobermann, et le Teckel sont plus prédisposés à des troubles cardiaques, augmentant ainsi leur risque d’embolie.
Les chiens en surpoids : le surpoids augmente la charge sur le cœur et peut rendre un chien plus susceptible aux complications cardiovasculaires, y compris l’embolie.
La patte Figo
Si votre compagnon présente des signes de difficultés respiratoires ou de fatigue excessive, il est essentiel de consulter un vétérinaire sans tarder. Un suivi vétérinaire régulier, notamment pour les chiens âgés ou souffrant de maladies cardiaques, peut aider à prévenir la thromboembolie pulmonaire et à gérer les risques. N’oubliez pas que, pour bénéficier de la couverture Figo, votre chien doit avoir ses vaccins à jour et la maladie ne doit pas avoir été détectée avant la souscription du contrat.
Le diagnostic
Le diagnostic de la thromboembolie pulmonaire chez le chien repose principalement sur des examens cliniques approfondis. Le vétérinaire pourra recourir à :
Des radiographies thoraciques : elles permettent de visualiser les poumons et de détecter d’éventuelles obstructions.
Des échographies cardiaques : pour vérifier l'état du cœur et rechercher d'éventuels caillots.
Des analyses de sang : elles aident à évaluer la coagulation du sang et la fonction cardiaque.
Le vétérinaire pourra aussi recommander d’autres examens spécifiques pour localiser précisément le caillot et évaluer son impact.
Le traitement de la thromboembolie pulmonaire chez le chien
Le traitement de la thromboembolie pulmonaire chez le chien dépend de la gravité de la situation. Il est souvent palliatif et repose sur :
Des anticoagulants : les médicaments pour dissoudre les caillots ou prévenir la formation de nouveaux sont souvent utilisés (héparine, clopidogrel, aspirine selon les cas) ;
L’oxygénothérapie : traitement médical consistant à administrer de l’oxygène supplémentaire au chien qui présente des difficultés respiratoires ou un manque d’oxygénation du sang (hypoxémie) ;
Le traitement de la cause sous-jacente (syndrome de Cushing, cancer, etc.) ;
La chirurgie : dans les cas graves, une intervention chirurgicale peut être nécessaire pour retirer l'embolie ;
Des soins de soutien : le vétérinaire pourra administrer des soins intensifs pour stabiliser le chien, notamment des traitements pour la douleur et l’oxygénation.
Le traitement doit être personnalisé en fonction de l’état de santé global du chien et de la cause sous-jacente de la thromboembolie pulmonaire.
Et si vous rejoigniez la tribu Figo ?
Les gestes préventifs
Pour prévenir la thromboembolie pulmonaire chez le chien, plusieurs mesures peuvent être prises :
Maintenir une bonne santé cardiaque : en assurant une alimentation équilibrée, un exercice modéré et un suivi régulier auprès du vétérinaire ;
Éviter l’immobilisation prolongée : après une chirurgie ou en cas de blessure, essayez de maintenir une activité physique modérée sous supervision vétérinaire ;
Faire un suivi régulier chez les chiens à risque : si votre chien a des antécédents cardiaques, des visites vétérinaires régulières sont essentielles pour détecter toute anomalie à un stade précoce.
Mon animal est malade, dois-je m'inquiéter ?
Vous pensez que votre chien présente des symptômes de thromboembolie pulmonaire (TEP) ? Observez attentivement son comportement.
Votre chien a-t-il des difficultés respiratoires ou une respiration rapide ?
Présente-t-il une fatigue excessive, même après de petites promenades ?
Votre chien tousse fréquemment ou semble avoir du mal à respirer correctement ?
Si votre chien a récemment subi une chirurgie ou est resté immobile longtemps, a-t-il montré des signes de douleur thoracique ?
Vous avez un doute ? Il est recommandé de consulter rapidement un vétérinaire pour un diagnostic complet.
